Carrie Hawks

Designer, réalisatrice, artiste, États-unis

Carrie Hawks, étudie à travers l’art les questions des genres, des sexualités et de la race en vue d’un processus de guérison. Ses travaux ont été exposés lors du Ann Arbor Film Festival, au Brooklyn Museum, à CinemAfrica (Stockholm), au Cap et à Tokyo. L'animation, le dessin, le collage, la sculpture, la fabrication de poupées et la performance font partie intégrante de sa pratique artistique. I·elle utilise la dimension féérique du genre de l'animation pour raconter des histoires. Son film black enuf* a remporté de nombreux prix et a été diffusé pour la première fois en 2019 sur la chaîne World Channel de l'American Public Television. Le film a été financé en partie par la Jerome Foundation. I·elle a travaillé autour d’une performance avec Black Women Artists for Black Lives Matter et a participé au Set on Freedom Artist Residency au Queens Museum. I·elle est titulaire d'un baccalauréat en histoire de l'art et arts visuels du Barnard College et d'un baccalauréat en design graphique de la Georgia State University.

En savoir plus: https://www.maroonhorizon.com

Carrie Hawks était en résidence du 23 mai au 19 juin 2019, en partenariat avec la Jerome Foundation.

 

Carrie Hawks, "black enuf*"
Carrie Hawks, "Sprawl" (dans "Swarm")

Automutilation, seins et féminité, techniques d’animation

Pendant sa période de résidence à Camargo, Carrie s'est concentrée sur trois champs de recherche : L’automutilation, les seins et la féminité, et les techniques d'animation.I·elle a enquêté sur l'automutilation dans la religion, l'histoire et la psychologie contemporaine. La recherche s'est concentrée également sur des études récentes sur l'automutilation non liée à l'appartenance religieuse et sur les diverses réactions à ces pratiques similaires. L'automutilation est souvent accueillie avec hostilité dans l'industrie américaine de la santé, alors I·elle est curieu·x·se de découvrir les différences en Europe et les méthodes de traitement qui sont appliquées. Ils ont étudié la relation entre la féminité et les seins afin d’interroger les limites du genre et de son assignation, de raconter la situation de ceux qui dont le genre est indéfini, mais aussi afin de s’intéresser à la manière dont la binarité des rapports sociaux de sexe est vécue dans d’autres cultures.  I·elle a également profité de l'occasion pour explorer les techniques d'animation et admirer les œuvres du Festival international du film d'animation d'Annecy.