Kelley Meister

Artiste interdisciplinaire, États-Unis

Kelley Meister (pronoms à utiliser en anglais: ze/hir/hirs) a obtenu une maîtrise aux Beaux-arts du Minneapolis College of Art and Design en 2008 et vit et travaille actuellement à Minneapolis. Les œuvres de Kelley ont été exposées aux États-Unis, notamment au Contemporary Art Museum de Saint Louis, au Counterpulse Festival de San Francisco et à l'Anthology Film Archives de New York City. Son travail a été soutenu par le Minnesota State Arts Board, la Jerome Foundation et le Metropolitan Regional Arts Council. Kelley travaille également comme artiste enseignant·e dans des écoles, des bibliothèques, des musées/centres de production culturelle et des centres communautaires du Minnesota avec COMPAS et le Science Museum of Minnesota. Kelley est un·e artiste multidisciplinaire dont le travail combine le dessin, la sculpture, la vidéo et la performance pour la production d’installations multimédia et de films. L'œuvre de Kelley explore et attire l'attention sur ce moment de l'histoire géologique où l’activité humaine a irrémédiablement abîmé la planète. Ce travail est centré sur la recherche d'empathie pour ceux dont la vie a été irréversiblement affectée par le changement climatique, la guerre, la famine et d'autres défis d’échelle mondiale. Kelley utilise un processus scientifique d’observation du monde qui nous entoure, mais en tant qu'artiste queer, i·elle choisit d'imprégner cette observation des réponses émotionnelles qui surgissent plutôt que de les étouffer pour présenter une position neutre. Son travail interroge l'acceptation culturelle de sa trajectoire et soulève des questions sur notre impact sur nos écosystèmes et les conséquences de celui-ci pour les générations futures.

Pour en savoir plus : www.kelleymeister.com

Kelley Meister était en résidence du 12 novembre au 10 décembre 2019, en partenariat avec la Jerome Foundation.


Le touriste atomique se tient face à gauche, regardant dehors, vêtu de néon jaune assorti, tenant un Geiger. Photo réalisée en collaboration avec Jaffa Aharonov
 

Last Vacation Before the End of the World ("Dernières vacances avant la fin du monde")

En résidence à Camargo, i·elle a passé du temps à synthétiser ses recherches et à développer de nouveaux travaux dans le cadre du projet en plusieurs parties de Last Vacation Before the End of the World. Ce travail s'est appuyé sur les recherches effectuées au printemps dernier dans le cadre de son voyage d'étude soutenu par la Jerome Foundation sur des sites d'essais nucléaires et des dépôts de déchets au Nevada et au Nouveau-Mexique. Il a constitué une réponse multimédia à notre arsenal nucléaire qui perdure, aux questions du confinement et du stockage des déchets nucléaires et à l'industrie touristique relative à notre production et notre histoire nucléaires. Une visite du site ITER à Cadarache a fait partie de la résidence à la Fondation Camargo.