Gated Communities

Anke Doberauer et Elisabeth Dorier, Allemagne/France

L'équipe

  • Anke Doberauer +

    Née en 1962 à Bad Homburg en Allemagne, Anke Doberauer a obtenu à l'Académie des Beaux-Arts de l'université de Braunschweig un double master des beaux-arts et en littérature et linguistique allemande en 1989, ainsi que son Meisterschüler en 1991. De 1991 à 1992, elle a participé au programme postdoctoral de l'académie d'art de Marseille, où elle a également enseigné la peinture de 1992 à 1994. Elle a reçu la bourse Karl Schmidt-Rottluff Fellowship (1993), et une bourse de la Fondation culturelle de l'état de Hesse (1994-95) qui lui a permis de s'installer à la Cité Internationale des Arts à Paris. De &998 à 1999, elle a été membre du Focus Group "Bild und Bildlichkeit" avec les historiens de l'art Martin Warnke, Horst Bredekamp, Franz J. Verspohl et David Craven au Collegium Budapest Institute for Advanced Studies, Budapest, Hongrie. Elle a été nommée professeure de peinture et d'arts graphiques à l'académie des Beaux-Arts de Munich, où elle enseigne encore.
    Anke Doberauer vit et travaille entre Marseille et Munich. Elle est bilingue allemand-français, parle et écrit couramment en anglais, italien et espagnol, se débrouille en hongrois et a quelques notions de portugais.

  • Elisabeth Dorier

Description du projet

Le projet consiste en une exposition d’art et de science comprenant peinture, installation, photo-vidéo et cartographie, conférences et promenades urbaines.

Depuis 2014, l’artiste Anke Doberauer et la chercheuse Élisabeth Dorier explorent ensemble le tissu urbain de Marseille, en mettant l’accent sur la banalisation des résidences fermées sécurisées de la ville. Cette aventure est partie de promenades urbaines où elles ont constaté l’impossibilité de traverser certains quartiers à pied. Leur projet commun art-science a été récompensé par une résidence de la Fondation Camargo de Cassis en 2014.

Le phénomène mondial des communautés fermées a d’abord été étudié aux États-Unis, dans les pays d’Amérique latine ou en Afrique du Sud. Il est clairement en hausse en Europe. A Marseille, il at- teint une intensité exceptionnelle. Loin du mythe d’une ville intégratrice et cosmopolite, la cité phocéenne multiplie les fractures et devient un univers d’enclos.

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