Alia Hamdan

Artiste, Chercheuse, Liban

La trajectoire d'Alia Hamdan entrecroise philosophie, performance et urbanisme. Au cours des huit dernières années, elle a été essentiellement impliquée dans une activité d’enseignement, de l’esthétique politique et de l'histoire des arts à Beyrouth, notamment à l'université ALBA, de l'USJ et de la LAU. Un an après les explosions de Beyrouth, elle a décidé de suspendre son enseignement et de se recentrer autour d’une pratique artistique et de recherche. Son enquête théorique et pratique s'articule autour de la chorégraphie comme champ sémiotique et politique. Alia souhaite provoquer des rencontres taillées sur mesure entre la sémiotique deleuzienne de l'image et la pensée chorégraphique du XXe siècle et d’user de la pensée chorégraphique comme d’un vecteur d'activisme esthétique politique. Elle conçoit la danse comme un milieu politiquement tendu, où des mondes, des questions, des sensations et des espaces anachroniques peuvent rentrer en collision.

Musée personnel de la danse

Le musée personnel de la danse est une proposition de projet pluridisciplinaire, centrée sur la danse et la mer, comme objets d’une mémoire d’un présent incertain. Ce projet de recherche et de création prend acte de la manière dont le contexte politique Libanais affecte les coordonnées spatiotemporelles du geste et de la danse. Il propose de concevoir et d’expérimenter l’idée d’un musée immatériel et personnel, orienté vers un temps futur.